Théorie : Les sous-groupes, pourquoi ? comment ?

Sujets : Gestion de groupe
Guide de l'animateur (PDF)

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Pour qui chacun puisse participer activement à la découverte du texte biblique, les sous-groupes deviennent vite indispensables.


 

Pourquoi et comment faire des sous-groupes ?

Au-delà d’un certain nombre de participants, certaines séquences d’une animation biblique fonctionnent de manière plus satisfaisante en sous-groupes.

Objectifs des sous-groupes

  • Permettre la participation de tous.
  • Favoriser les échanges entre personnes qui ne se connaissent pas.
  • Stimuler et faciliter la communication.
  • Rythmer la séance de travail.

Constituer des sous-groupes est une des manières de veiller à la communication et à la dynamique du groupe. La façon de les constituer a son importance :

  • les groupes doivent avoir une taille correspondant à la tâche à accomplir ;
  • on doit choisir la méthode la plus appropriée pour faire les sous-groupes.

Taille des sous-groupes

Plus le groupe est petit, plus la participation de tous est facilitée. Cependant, lorsqu’il s’agit de travailler en atelier pour construire un projet ou débattre d’un sujet, on constate qu’en dessous d’un certain nombre, le groupe manque de stimulation. Mais au-dessus d’un certain nombre, tout le monde ne peut plus s’exprimer. La taille qui se rapproche de l’idéal dépend donc de la tâche à accomplir (entre cinq et quinze).

Groupes homogènes ou hétérogènes ?

La diversité d’âge, de sexe ou de culture est une richesse à mettre en valeur par le travail de groupe, qui convient en particulier à la lecture d’un texte biblique.

Mais cette diversité peut aussi freiner la communication. L’animateur cherche alors à encourager la participation de tous et, lorsque les sous-groupes se retrouvent en séance plénière, il veille à ce que la diversité des points de vue et sensibilités s’exprime.

Comment s’y prendre ?

Il arrive que des participants se montrent réticents au moment de se séparer des connaissances pour constituer un sous-groupe avec des inconnus. L’animateur accueille ces réticences et donne quelques mots d’explication sur les avantages d’une nouvelle répartition. Autant que possible, il parsème son explication d’un peu d’humour.

La manière de procéder pour faire des sous-groupes ne doit laisser aucune place à l’improvisation. L’animateur se montrera particulièrement directif sur ce point. Il aura choisi une méthode de répartition adaptée :

  • Méthode aléatoire : les participants, l’un après l’autre, prononcent eux-mêmes les numéros du nombre de sous-groupes souhaités, de 1 à 4, par exemple, dans l’ordre et recommencent jusqu’à ce que chacun ait un numéro. Les numéros 1 forment le groupe 1, les 2, le groupe 2, etc. Cette méthode est la plus simple à mettre en œuvre et donne généralement une répartition satisfaisante.
  • Méthode par choix de sujet : convient lorsque le sujet ou le texte à travailler peut être subdivisé. Cette répartition est préparée à l’avance.
  • Méthode des prétextes : on rassemble les participants de manière inattendue et quelquefois drôle. Par exemple : les personnes qui ont des lunettes et celles qui n’en n’ont pas. Celles qui sont venues à vélo, etc.

L’organisation de sous-groupes est souvent tributaire de l’espace disponible. L’animateur fait en sorte que chaque sous-groupe puisse travailler en gênant le moins possible les autres sous-groupes.